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1) Air France-KLM : à nombre de jours comparable, le trafic passagers a baissé de 2,6 % en février 2009 par rapport à février 2008, pour des capacités en diminution de 1,1 %. Le coefficient d'occupation est en retrait de 1,2 point à 74,3 %. Concernant le fret, depuis le 1er janvier 2009, le groupe consolide l'activité cargo de Martinair. A nombre de jours comparable et en incluant Martinair, le trafic progresse de 3,6 % pour des capacités en hausse de 13,8 %. Mais hors Martinair, le trafic et les capacités ont baissé respectivement de 18,5 % et 8,0 % en février 2009, amenant ainsi une baisse de 8,1 points du coefficient de remplissage à 60,7 %.

2) Le pôle aérien lyonnais redéfinit son image et ses ambitions, encouragé par une bonne année 2008. Anciennement « Aéroports de Lyon », LyonAiports, qui regroupe les aérogares de Lyon-Saint-Exupéry et Lyon-Bron, repositionne son image en changeant de nom et de logo pour mieux « correspondre à la réalité ». Avec 210 millions d'investissements sur 5 ans pour développer son infrastructure, l'objectif de LyonAirports est de devenir une plateforme aéroportuaire majeure en Europe. Ses principaux projets concernent le développement du trafic long-courrier, sur tous les segments (low cost, hub de correspondances, trafic conventionnel, fret et aviation d'affaires), mais aussi l'intermodalité de Lyon-Saint Exupéry (air, train, autoroute, et dès 2010 un tramway relié à Lyon) et enfin la création d'une City Airport, adaptée tant au grand public qu'aux voyageurs affaires (le Hub Business à Lyon-Saint-Exupéry sera livré en octobre 2009).

3) Le trafic de conteneurs a augmenté de 22 % en janvier sur les fleuves français, notamment le Rhône, de plus en plus emprunté par les enseignes de la grande distribution. Avec 57 000 conteneurs transbordés, Lyon fait jeu égal avec Paris ou Strasbourg. Le port envisage même la création d'un troisième terminal. Des engagements ont été signés par la grande distribution pour favoriser un mode de transport émettant 4 fois moins de CO2 que la route. En contrepartie, l'Etat facilite les démarches douanières des importateurs. L'accord porte sur 6 000 conteneurs.

4) Le premier TGV de Turquie est entré en service le 13 mars et effectue huit voyages aller-retour par jour entre Ankara et Eskisehir (Anatolie centrale), soit près de 210 km. Le projet vise à relier Ankara à Istanbul ; la liaison entre Ankara et Eskisehir est donc la première phase du projet. Le TGV raccourcit le voyage entre les deux villes de 3 h à 1h20. Quand le projet sera terminé, le voyage entre Ankara et Istanbul se réduira à 3 heures, au lieu de 6 heures 30 actuellement.

5) Une voie ferrée sur le Mékong reliant la Thaïlande et le Laos a été inaugurée début mars. La voie de chemin de fer, située sur un pont sur le Mékong, a été construite en 20 mois et a coûté 4,4 millions d'euros, financée par la Thaïlande. Depuis Thanaleng, il faut encore 9 kilomètres pour rejoindre la capitale du Laos, Ventiane, mais les deux pays considèrent ce premier tronçon comme une étape clef dans la mise en place d'une liaison régionale ferroviaire de transport de marchandises et de passagers. Cette liaison fait partie d'un projet de réseau ferroviaire imaginé dans les années 1960, qui traverserait l'Asie, reliant à l'ouest la Turquie et la Russie jusqu'au Vietnam et la Corée du Sud à l'est. Ce projet a été mis en sommeil à cause de décennies de conflit et de pauvreté, mais l'éclatement de l'Union soviétique et l'ouverture de la Chine ont ravivé ce vieux rêve, et en novembre 2006, 18 pays asiatiques se sont mis d'accord pour intégrer le continent par le rail. Le réseau ferroviaire transasiatique compte aujourd'hui 74 700 km de chemin de fer en service, desservant 29 pays. L'Onu, qui soutient le projet, estime qu'il sera achevé d'ici 10 à 15 ans.

6) La Chine envisage de construire une ligne ferroviaire reliant ses cotes à Taïwan, afin de renforcer les relations commerciales. Mais il est prématuré pour savoir comment seront reliés les 180 km du détroit : par un pont ou un tunnel ?

7) La SNCF a lancé un Master en interopérabilité, sécurité et certification dans le transport international ferroviaire. Un consortium de 10 partenaires a été crée dont des universités de Pologne, d'Ukraine, du Kazakhstan, du Kirghizistan et les compagnies de chemin de fer locales. La SNCF compte former en 3 ans les étudiants de ces pays aux techniques françaises.