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1) Air France et American Airlines ont testé de nouvelles procédures afin de réduire à chaque étape du voyage, la consommation de carburant et donc les émissions de CO2, ainsi que le bruit.
Grâce à l’abaissement des temps de roulage au sol, tant au départ qu’à l’arrivée, au principe de montée et descente continue de l’avion, à une altitude stable et une vitesse optimale pour réduire la consommation de carburant, le vol test d’Air France a permis de réduire de six à neuf tonnes les émissions de CO2 et d’économiser entre deux et trois tonnes de carburant.
Pendant les phases de départ et d’arrivée, les émissions sonores peuvent également être réduites jusqu’à sept décibels (une réduction de trois décibels équivaut à une baisse de moitié du niveau sonore).
Selon la compagnie, si ces optimisations sont appliquées sur tous les vols long-courriers d’Air France, de et vers le continent américain, les émissions de CO2 seront diminuées de 135 000 tonnes par an, avec une économie de 43 000 tonnes de carburant.
A travers l’initiative AIRE (Atlantic Interoperability Initiative to Reduce Emissions), American Airlines devient la première compagnie américaine à tester des procédures et une technologie de nouvelle génération permettant de réduire réellement les émissions de CO2 et d’économiser du carburant sur les liaisons transatlantiques. Le processus est identique à celui d’Air France, mais American Airlines veut également utiliser le nouveau système NextGen et sa technologie par satellite pour optimiser les économies.

2) En raison des pressions financières reposant sur le rail, les chemins de fer suisses (CFF) doivent trouver de nouvelles recettes pour financer leur développement. Ainsi, ils envisagent de fixer le prix des billets en fonction de la qualité de l'offre et du type de matériel.
L'Union des transports publics, responsable de la fixation des tarifs, réfléchit actuellement à un nouveau système tarifaire devant être mis en place progressivement à partir de 2012.
Trois pistes sont actuellement à l’étude :
- une surtaxe de luxe pour les trains mieux équipés que la moyenne, par exemple ceux qui garantissent l'accès au WiFi, les trains ultramodernes climatisés… ;
- un supplément pour les meilleures lignes, comme le futur tunnel de base du Saint-Gothard ;
- une hausse du prix de la première classe.
Les CFF réfléchissent également à un système de tarification lié à la fréquentation des trains, ce qui augmenterait le prix aux heures de pointe.

3) Afin de réactiver l’économie et l’emploi, le Gouvernement espagnol a annoncé un plan destiné aux infrastructures de transport de 17 milliards d’euros, soit l’équivalent de 1,7 % du PIB national.
Le secteur ferroviaire arrive en tête des investissements, puisque la grande vitesse, les trains de banlieue et le fret se repartiront près de 70 % du montant alloué. Les 30 % restants seront destinés à la construction et à la rénovation des routes. Ce plan doit contribuer au respect des objectifs en matière de sécurité et de qualité des infrastructures et les projets seront sélectionnés en fonction de leur rentabilité sociale, environnementale et économique.
Basé sur un modèle de concession, le paiement des infrastructures s’effectuera sur une période de 25 à 30 ans. Les appels d’offres seront lancés au second semestre 2010.

4) Après un contrat de 17 milliards d’euros avec le Qatar à l’automne 2009 pour la construction d’un réseau ferroviaire, la Deutsche Bahn (DB) a signé un protocole d’accord avec le conglomérat industriel arabe Al Masaood.
Cette convention porte sur une stratégie de partenariat pour la planification, la construction et l’exploitation du réseau ferroviaire (métro, tramways, trains régionaux et trains de longue distance) pour les Emirats Arabes Unis.
Les constructeurs de trains tels que Siemens, Bombardier ou encore Vossloh ont également une chance de participer à ce projet colossal.
Le groupe Al Masaood, leader dans son pays, est aussi partenaire de plusieurs entreprises allemandes du secteur de la logistique et des transports. Cet accord lui permettra d’étendre ses activités dans le secteur de l’industrie ferroviaire. Un appel d’offres devrait être lancé dans le courant de l’année.

5) PKP Intercity (chemins de fer polonais pour le transport de voyageurs) va diversifier son offre avec de nouveaux services, tels qu’un espace cinéma ou des concerts à bord de ses trains. PKP devrait renouveler cet été son offre de voiture cinéma testée en 2009, sur le parcours Sopot (station balnéaire de la Baltique au nord de la Pologne) à Zakopane (station de ski au sud).
Elle envisage également de développer des offres ponctuelles de trains destinés à des concerts, des retours de pèlerinages ou des soirées spécifiques.