Les publications

1) Le Vice-Président de la Commission européenne, Antonio Tajani, a annoncé lors du forum des transports le 9 septembre 2009 à Bruxelles, trois priorités pour la politique européenne des transports.
Il a souligné que le secteur des transports était un secteur très important de l'économie européenne (environ 7 % au PNB et 5 % des emplois) et une composante essentielle du marché intérieur, de l'intégration régionale et de la mobilité des citoyens et des marchandises. Néanmoins, il a également
souligné que le transport est aussi responsable d'environ un quart (24 %) des émissions de gaz à effet de serre et que celles-ci ont augmenté de 30 % par rapport à 1990.
Ces priorités seront à la base du prochain Livre Blanc sur les transports, qui devrait voir le jour fin 2010 et identifier un programme de mesures concrètes pour les prochaines années :

• l'intégration des modes, avec un développement plus harmonieux de l'ensemble des modes de transport et de meilleures connexions entre eux. Cette intégration requiert aussi l’inclusion dans le système des prix de l'ensemble des coûts engendrés par les transports, y compris les coûts externes ;
• la technologie, avec dans l'avenir des transports plus propres, plus sûrs, plus fiables ;
• les usagers, avec une offre de transport alliant sécurité, mobilité durable et intelligente et développement des déplacements doux (marche, vélo…).

2) La SNCB (chemins de fer belges) a présenté pour la première fois un rapport « développement durable ».
Les émissions de CO2 ont diminuées, entre 1990 et 2008, de 47 % pour le transport de voyageurs et de 32 % pour le trafic marchandises. Une diminution possible grâce à l’augmentation de la traction électrique (la part de trains de voyageurs remorqués en traction électrique a augmenté de 89 à 92 % entre 1990 et 2008 et de 59 à 78 % pour les trains de marchandises). Au-delà du matériel roulant, le groupe SNCB s'est également engagé envers l'État fédéral à accroître d'ici 2020 l'efficacité énergétique de ses bâtiments et ateliers. Parmi les initiatives concrètes on citera l'installation de « rideaux d'air » dans certains ateliers permettant de réaliser une économie d'énergie de 25 % sur les
frais de chauffage, des trains et des lignes ferroviaires plus silencieux, un essai pilote de tri sélectif des déchets dans quatre gares du pays, un « car wash » vert pour réduire la consommation d'eau, le projet « train à voile » qui vise à utiliser l'énergie éolienne…

3) Le principal terminal ferroviaire du port d’Anvers, « main hub », a augmenté cet été sa capacité de 50 %. La superficie du terminal est ainsi passée de 100 000 à 140 000 m², de sorte que la capacité de traitement augmente de 200 000 à 300 000 unités par an, ce qui revient à quatre rotations supplémentaires par jour. Le « Main Hub » est le centre du système du National Rail Container Network (NARCON) qui relie les terminaux belges de transport combiné à Anvers et est le point de départ et d’arrivée de nombreux trains de conteneurs internationaux.
Parallèlement, le système de gestion du terminal (processus informatiques commerciaux et administratifs) a été adapté et neuf chariots-cavaliers, « straddle carriers » pouvant circuler sur l’ensemble du terminal ont été mis en service.
Le port a également élaboré un « Masterplan » ferroviaire. L’objectif étant d’utiliser au maximum les 1 100 kilomètres de voies dans le port et de développer les installations ferroviaires existantes. Parallèlement, l’Autorité portuaire souhaite augmenter sensiblement la part du rail dans le pré et post
acheminement des marchandises. Tout ceci doit se réaliser dans un environnement concurrentiel, facilitant l’accès aux nouvelles entreprises ferroviaires.

4) L'administration municipale de Pékin compte mettre en service en 2015 une ligne ferroviaire à sustentation magnétique, de Dinghuiqiao à l'est de Pékin à Mentougou situé à l'ouest de la capitale. Les trains, beaucoup plus rapides que le métro, pourraient atteindre 160 km/h. Par contre, pour assurer un fonctionnement efficace, la distance entre deux arrêts sera plus importante.
Le prototype du train est en cours de fabrication par le groupe Beikong, mais le choix du constructeur final n'est pas encore arrêté. Le coût de fabrication de chaque wagon, d’une capacité inférieure à 100 passagers, serait d’environ 80 millions de yuans (8 millions d’euros).
Le Ministère de la Science et de la Technologie est parallèlement en train de définir les normes de protection contre les radiations émises par ces trains. En effet, le niveau de radiation électromagnétique du train à une distance inférieure à 3 mètres doit être équivalent à celui d'un rasoir électrique.