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Notes de Veille n°139/140/141 (juin 2009) - Triple parution "spécial Copenhague"

Notes de Veille n°139/140/141 (juin 2009) - Triple parution "spécial Copenhague"

17/06/09

A quelques jours de la réunion de Mexico et à six mois de la Conférence de Copenhague, le Centre d’analyse stratégique publie conjointement trois Notes de Veille sur les positions de certains pays participants : les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie, l’OPEP, le Canada, le Brésil...

Au sommaire

Note de Veille n° 139 (Juin 2009)

Analyse : Les États-Unis dans le processus de Copenhague : la tentation du leadership
Premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre (GES) en termes d’émissions par habitant, les États-Unis doivent composer avec un mode de vie gourmand en énergie. Le changement d’équipe à Washington, précédé de nombreuses initiatives régionales, a créé un effet d’attente vis-à-vis de la politique climatique nationale comme du processus international de négociations. Barack Obama a exprimé sa volonté d’aboutir à un accord mondial de lutte contre le changement climatique et d’infléchir la trajectoire américaine d’émissions de GES. Cette nouvelle doctrine a depuis été relayée par la Chambre des Représentants : la proposition de loi votée le 22 mai par la Commission de l’énergie et du commerce envisage par rapport à 2005 une baisse de - 20 % des émissions (soit une diminution de - 6 % par rapport à 1990) et une réduction de - 83 % en 2050, des objectifs atteints par le biais d’un futur marché carbone national. L’attitude du Sénat sera cependant déterminante dans la mise en œuvre de la politique américaine de lutte contre le changement climatique. L’adoption du traité international qui pourrait se concrétiser en décembre 2009 reste également incertaine, puisqu’elle requiert l’aval des deux tiers de la Chambre Haute. Les efforts d’atténuation que les États-Unis accepteront d’acter dans un accord mondial et les transferts financiers qu’ils proposeront aux pays les plus vulnérables au changement climatique conditionnent en grande partie la participation de la Chine, et l’issue des négociations.

  •   État des lieux : un modèle énergétique qui doit être réorienté
  •   La relance de la politique environnementale américaine
  •   Le nouvel engagement américain dans la coopération internationale

Note de Veille n° 140 (Juin 2009)

Analyse : La Chine dans le processus de Copenhague : la difficile inclusion d’un grand émergent
L’accord sur la lutte contre le changement climatique qui pourrait être acté lors de la Conférence de Copenhague en fin d’année ne pourra être jugé positif s’il n’est signé par les États-Unis et par la Chine, devenue le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (GES) en 2007. À leur rythme d’évolution actuel, les émissions chinoises, qui représentent aujourd’hui un quart de celles de la planète pourraient doubler d’ici à 2030. Elles dépasseraient alors les quantités retenues à l’échelle du monde comme objectif à atteindre d’ici à 2050. Consciente de la nécessité de réorienter en profondeur son modèle énergétique, la Chine a entrepris de réels efforts afin d’asseoir son développement économique sur des bases durables. Ses premières initiatives ont cependant été en partie entravées par une croissance extraordinaire, qui a déjoué les prévisions et les objectifs fixés, et par la complexité d’un pouvoir centralisé gérant un vaste territoire. Pékin entend toutefois prendre une part active aux négociations qui devraient en fin d’année présider à l’élaboration du régime post-2012 en matière de lutte contre le changement climatique : la volonté de préserver sa croissance économique l’amène pour le moment à refuser tout objectif absolu de réduction d’émissions et à préserver les avantages qu’elle retire des systèmes compensatoires comme le Mécanisme de développement propre. La Chine ne gagnerait pas à l’échec de la coopération internationale, surtout si l’issue des concertations de Copenhague la désignait comme responsable de l’échec. Ainsi, dans la mesure où les pays développés accepteraient des objectifs ambitieux de réduction à 2020 et concèderaient des contreparties technologiques et financières substantielles, elle pourrait accepter un objectif mondial de division par deux à 2050, s’engager sur des objectifs de réduction à 2020 en termes d’intensité carbone et rejoindre le marché mondial de permis d’émissions susceptible d’être instauré entre les États dits de « l’Annexe I » au titre du Protocole de Kyoto.

  •   La Chine tente d’infléchir sa trajectoire d’émissions dans une économie carbonée
  •   La fin du mutisme dans les négociations du régime post-2012

Note de Veille n° 141 (Juin 2009)

Analyse : D’autres pays dans le processus de Copenhague : l’Inde, la Russie, l’OPEP, le Canada et le Brésil
À six mois de la Conférence de Copenhague, les positions de certains pays sur la définition d’un nouvel accord pour le post-2012 ne sont pas totalement clarifiées. Si les propositions chinoise, américaine ou encore européenne sont largement relayées et analysées, en raison de la responsabilité passée mais surtout future de ces pays à l’égard du changement climatique, d’autres acteurs méritent d’être mentionnés, comme intervenants majeurs dans la négociation et reflets de problématiques communes : l’Inde, les pays de l’OPEP, la Russie, le Canada et le Brésil. Le succès des négociations à venir repose en partie sur la bonne compréhension des positions de chacun, préalable à la définition de politiques communes et volontaristes pour lutter contre le changement climatique.

  •   L’Inde, une économie émergente : l’arbitrage entre sécurité énergétique et lutte contre le changement climatique
  •   Les pays producteurs : les rentes pétrolières mises à mal par les négociations climatiques ?
  •   Le Canada, un eldorado pétrolier et un partenaire privilégié des Etats-Unis
  •   La matrice énergétique brésilienne : entre lutte contre la déforestation et défense de ses intérêts agricoles

Contact presse

Caroline de Jessey
01 42 75 61 37 - 06 21 80 35 63

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