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Note de Veille n°153 (octobre 2009) - Analyse : Investissement en R & D des entreprises et cycles économiques dans les pays de l’OCDE

Note de Veille n°153 (octobre 2009) - Analyse : Investissement en R & D des entreprises et cycles économiques dans les pays de l’OCDE

23/10/09

Au sommaire :
Analyse : Investissement en R & D des entreprises et cycles économiques dans les pays de l’OCDE

  •   Les activités de R & D et d’innovation durant les vingt dernières années sont plutôt procycliques dans la zone OCDE
  •   Les évolutions de la R & D en cours de cycle économique peuvent différer selon les pays
  •   Dépenses de R & D et investissements productifs : une apparente complémentarité au cours du cycle économique
  •   Cycle économique et investissement en R & D : une procyclicité à intensité variable selon les canaux de transmission

Comment la crise actuelle va-t-elle affecter les investissements en recherche-développement (R & D) des entreprises ? Pour les pays développés dont l’économie est de plus en plus fondée sur la connaissance, cette question a d’autant plus d’importance que cette crise est de très forte ampleur. Dans une note d’évaluation intérimaire des perspectives économiques, l’OCDE table sur une baisse de - 3,7 % du PIB en 2009 pour les pays du G7 , soit l’une des plus fortes contractions de l’activité économique depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Plus spécifiquement pour les pays de l’UE, cette récession conduit également à s’interroger sur leur capacité à atteindre l’objectif de 3 % pour les dépenses intérieures de R & D (DIRD) rapportées au PIB en 2010, objectif fixé par la Stratégie de Lisbonne. L’analyse montre que, globalement, les activités de R & D et d’innovation des entreprises ont été plutôt procycliques en France comme dans les pays de la zone OCDE sur la période 1987-2006. L’intensité des liens entre cycles économiques et dépenses de R & D diffère selon les pays. De plus, la baisse des dépenses de R & D est plus faible que celle enregistrée par les investissements productifs. Il apparaît en effet que la part relative de ces dépenses dans l’investissement total peut augmenter en période de récession et baisser en période d’expansion. Dans ce cas, cette tendance peut s’expliquer par la présence d’un coût d’opportunité de la R & D vis-à-vis de l’investissement productif, au sens où il peut être préférable pour les entreprises, en période de crise, d’orienter davantage de moyens vers la R & D pour maintenir ou améliorer leur compétitivité future.

Contact presse :

Caroline de Jessey
01 42 75 61 37 - 06 21 80 35 63

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