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Note de Veille n°136/137 (juin 2009) - Analyse : La biologie synthétique : de la bioingénierie à la bioéthique

Note de Veille n°136/137 (juin 2009) - Analyse : La biologie synthétique : de la bioingénierie à la bioéthique

29/05/09

Au sommaire
Analyse : La biologie synthétique : de la bioingénierie à la bioéthique

La biologie synthétique est un nouveau domaine de recherche en plein essor, à l’interface entre la biologie moléculaire et les sciences de l’ingénieur. Son principe est d’utiliser des composants biologiques connus (gènes, promoteurs, protéines, etc.) pour modifier le comportement des cellules à des fins utiles. Ses applications potentielles vont de la synthèse de médicaments à la production de biocarburants en passant par la création de biomatériaux. Ce domaine pose cependant de nombreuses questions économiques, sociales, environnementales et éthiques à la hauteur de ses applications.

Note de Veille n° 136 (Juin 2009)

Analyse : 1. Vers une bioindustrie de synthèse ?
La biologie synthétique consiste à organiser des éléments d’information génétique (des gènes, leurs éléments de régulation et leurs partenaires) pour créer des fonctions biologiques nouvelles. Ainsi, on ne considère plus la cellule et son patrimoine génétique comme une entité vivante mais comme une librairie de fonctions, qu’on peut réorganiser selon les finalités souhaitées. Les opérations programmées peuvent être des fonctions spécialisées, utiles pour une application, ou bien un moyen d’acquérir des connaissances biologiques nouvelles. Les applications potentielles de la biologie synthétique sont d’ores et déjà variées et prometteuses. Elles mobilisent de nombreux acteurs, essentiellement américains, qui, des laboratoires publics et privés aux industriels de la chimie, de l’énergie, de l’agriculture ou encore de la pharmacie, en passant notamment par des start-up synthétisant des fragments d’ADN, jettent les bases d’une bioindustrie de synthèse.

  •   La biologie synthétique et ses principales avancées
  •   Des laboratoires au marché : quel développement de la biologie synthétique ?

Note de Veille n° 137 (Juin 2009)

Analyse : 2. Les enjeux des futurs organismes vivants synthétiques
À l’instar d’autres technologies, la biologie synthétique nous ferait entrer, selon certains spécialistes, dans une nouvelle ère, celle de la « biolithique », où le vivant devient l’outil. Chaque avancée de la recherche biologique contient son lot d’interrogations sur les implications juridiques (propriété intellectuelle), sanitaires, environnementales, sociales et éthiques des applications possibles de ces découvertes. Que voulons-nous faire de ces technologies du vivant ? Quels risques sont acceptables ? Quelles conséquences ces représentations nouvelles peuvent-elles avoir sur nos systèmes de valeurs, notre conception de la vie ? À ces questions anciennes, le développement de la biologie synthétique donne de nouvelles dimensions. Par les enjeux majeurs qu’elle recouvre en matière de sécurité, de protection et de contrôle, cette technologie émergente amène à repenser les relations entre la vie et le « pouvoir ».

  •   Les enjeux de la propriété intellectuelle : quelle alternative aux monopoles sur la vie synthétique ?
  •   De la biosûreté à l’éthique : de nouvelles questions posées par la biologie synthétique ?
  •   Quelles régulations de la biologie synthétique ?

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Caroline de Jessey
01 42 75 61 37 - 06 21 80 35 63

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