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Note de Veille n°133 (mai 2009) - Analyse : Faut-il rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée et des profits en faveur des salariés ?

Note de Veille n°133 (mai 2009) - Analyse : Faut-il rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée et des profits en faveur des salariés ?

07/05/09

Au sommaire :
Analyse : Faut-il rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée et des profits en faveur des salariés ?

  •   La stabilité du partage de la valeur ajoutée sur un périmètre national masque la dégradation de la compétitivité-prix du territoire français
  •   La montée des dividendes dans l’affectation des profits n’est due que de manière marginale à des exigences croissantes de l’actionnaire
  •   Faut-il accroître la part des salariés dans le partage des profits ?

Le Président de la République a confié à Jean-Philippe Cotis une vaste réflexion sur l’évolution du partage de la valeur ajoutée, dont les résultats fondamentaux seront publiés intégralement la semaine prochaine. Dans cette dynamique, plusieurs travaux complémentaires ont été réalisés sur le sujet . Cette note s’interroge sur la nécessité de rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée et des profits au bénéfice des salariés. Sur périmètre national, la part de la valeur ajoutée revenant aux salariés est proche aujourd’hui du niveau observé avant les chocs pétroliers. Cependant, cette stabilité pourrait masquer des hétérogénéités entre grands groupes internationalisés et PME. En effet, la part des salaires dans la valeur ajoutée des PME indépendantes s’est accrue au cours des années 1990 par le jeu d’une compression des marges. Elle a diminué dans les groupes, ces derniers ayant pu optimiser leur processus productif en ne maintenant sur le territoire français que les activités à forte valeur ajoutée. Le partage des profits (au sens de l’excédent brut d’exploitation) est marqué par la hausse des dividendes depuis 1990, provenant essentiellement de la diffusion du financement par fonds propres. Les dividendes pourraient, en outre, être surestimés dans les statistiques en raison de difficultés comptables liées à l’internationalisation des groupes. En définitive, il faudrait plutôt relier les tensions sur les salaires à la faiblesse de la croissance, ainsi qu’à l’accroissement des inégalités salariales au détriment des salariés moyens. Les associer davantage aux fruits de la performance collective serait un moyen de dynamiser leur rémunération, au risque de l’amoindrir en bas de cycle. Dans le cas des groupes mondialisés, se pose la question de la répartition des fruits de la croissance entre salariés nationaux et étrangers.

Brèves :

  •  L’Union européenne et les États-Unis entre convergence et concurrence pour le pilotage des négociations de Copenhague
  •  Crise économique et lutte contre le changement climatique
  •  Le fonds européen d’ajustement à la mondialisation aura-t-il les moyens de ses objectifs ?
  •  L’opinion des Européens face à la crise économique et financière
  •  « Enrichir le Québec de sa relève » : la stratégie jeunesse 2009-2014

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