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Note d’analyse 206 - Volatilité des prix des matières premières - Volet 1 (Janvier 2011)

Note d’analyse 206 - Volatilité des prix des matières premières - Volet 1 (Janvier 2011)

05/01/11

Volatilité des prix des matières premières - Volet 1. Pour une régulation des marchés financiers

Au sommaire

  •   Les marchés de produits dérivés de matières premières à l’origine de la volatilité des prix des années 2000 ?
  •   Les fondamentaux restent l’explication la plus plausible de la volatilité des cours
  •   Un développement des marchés financiers qui peut accroître la volatilité des prix, même s’il n’en est pas la cause première

Les marchés de matières premières ne sont pas un marché d’actifs comme les autres : ces produits étant des intrants incontournables de l’économie réelle, leur évolution de prix a des conséquences directes et immédiates sur les investissements, la production ou encore l’alimentation, comme l’ont montré l’envolée des prix de 2007-2008 et plus récemment encore la crise sur le blé russe.

Ces marchés font donc l’objet d’une attention toute particulière de la part des pouvoirs publics, qui les ont inscrits à l’ordre du jour du G20 de 2011. Parallèlement, l’image des banques a été fortement érodée par la crise des subprimes, expliquant ainsi que les pouvoirs publics aient regardé d’un œil méfiant leur participation aux marchés à terme de matières premières, d’autant que l’augmentation des prix correspond peu ou prou à leur arrivée massive sur ce segment.

D’après l’analyse économique, les mouvements des cours observés ces dernières années sont principalement dus à la tension qui a pu exister entre une offre stagnante et une demande croissante. La littérature sur le sujet, si elle explique les mécanismes à l’œuvre, ne fournit aucune preuve de la responsabilité des marchés à terme, et plus particulièrement des opérateurs financiers, dans la hausse des prix de 2007-2008. La prudence est néanmoins de rigueur : l’absence de preuves, principalement due à l’absence de données, ne signifie pas pour autant que ces marchés dérivés doivent être exemptés de tout contrôle.

À charge pour les pouvoirs publics et les autorités de marché de trouver un juste équilibre avec une réglementation permettant de prévenir l’emballement des cours tout en préservant le éveloppement de ces marchés, essentiels aux besoins de couverture et à la formation des anticipations de prix.

  •   Auteurs : Johanne Buba, Département Développement durable et Maxime Liegey, Département Économie-Finances.

Contact presse :

Jean-Michel ROULLE
Responsable de la Communication
jean-michel.roulle@strategie.gouv.fr
Tel. 01 42 75 61 37
Mob. 06 46 55 38 38

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