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Note d’analyse 207 - Volatilité des prix des matières premières - Volet 2 (Janvier 2011)

Note d’analyse 207 - Volatilité des prix des matières premières - Volet 2 (Janvier 2011)

05/01/11

Volatilité des prix des matières premières - Volet 2. produits agricoles : limiter la volatilité ou en atténuer les effets ?

Au sommaire :

  •   Volatilité : pourquoi en parler ?
  •   Dans l’imbroglio des causes de la volatilité
  •   Des stratégies mixtes et différenciées selon les régions

Fortement dépendants des importations et exportations de produits agricoles, les pays en développement sont de loin les plus touchés par la volatilité des cours des matières premières. Toutefois, l’instabilité des cours ne touche pas seulement les pays du Sud : elle constitue un problème majeur pour nos agriculteurs, dont les recettes fluctuent avec les prix, et ce d’autant plus depuis la libéralisation croissante du secteur. De quels moyens dispose-t-on pour prévenir l’instabilité des prix ? Question importante, puisqu’elle touche aux problèmes bien connus de la sécurité alimentaire et du développement.

L’analyse des fondamentaux de ces marchés conduit à conclure à une forte volatilité “naturelle” des marchés agricoles, qui tendrait à se renforcer dans les années à venir. Si certaines mesures peuvent conduire à limiter l’instabilité des cours mondiaux, il est plus probable que les solutions relèvent davantage de politiques visant à freiner la transmission de cette instabilité au niveau national et à réduire les retombées sur les populations vulnérables. Il n’en reste pas moins nécessaire de chercher à réguler les marchés financiers, qui sont accusés d’avoir participé à l’envolée des prix.

Cette causalité est d’ailleurs loin d’être vérifiée, néanmoins davantage de contrôle contribuera à améliorer leur transparence, précaution d’autant plus nécessaire que nous manquons d’informations sur ces marchés.

Une telle réforme doit s’accompagner d’une reformulation des principes directeurs du marché physique, qui intègreraient une différenciation de traitement entre pays selon le niveau de développement, et donneraient la priorité aux politiques agricoles nationales. Solutions de long terme à la volatilité, celles-ci devraient avoir pour objectifs une augmentation de l’offre (hausse de la productivité, innovation) et une diminution de la dépendance aux importations (développement des cultures vivrières).

  •  Auteur : Johanne Buba, Département Développement durable.

Contact presse :

Jean-Michel ROULLE
Responsable de la Communication
jean-michel.roulle@strategie.gouv.fr
Tel. 01 42 75 61 37
Mob. 06 46 55 38 38

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