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Les aides publiques dommageables à la biodiversité (Note de synthèse 246 - Octobre 2011)

Les aides publiques dommageables à la biodiversité (Note de synthèse 246 - Octobre 2011)

21/10/11

Le rôle de la biodiversité dans le fonctionnement des équilibres naturels et dans la capacité des écosystèmes à produire des services d’intérêt pour l’homme est encore mal identifié par le grand public.

  • Les aides publiques dommageables à la biodiversité

Elle nous apporte pourtant de la nourriture, des combustibles, des matériaux de construction. Elle permet également la purification de l’eau, la stabilisation et la modération du climat de la planète, la régulation des inondations et des sècheresses, etc. Au sein de l’Union européenne, la France possède une richesse et une responsabilité particulières, non seulement par la très grande diversité de ses écosystèmes sur son territoire métropolitain, mais aussi par celle de ses collectivités d’outre-mer qui, à elles seules, abritent 3 450 espèces de plantes et 380 de vertébrés endémiques, soit plus que toute l’Europe continentale.

Or, en France comme dans le monde, le rythme d’extinction des espèces est globalement très supérieur au rythme naturel depuis plusieurs dizaines d’années. Certains avancent même l’idée selon laquelle une nouvelle phase d’extinction massive (la sixième à l’échelle des temps géologiques) serait en cours. Cette perte de biodiversité, essentiellement d’origine humaine, résulte de la destruction et de la dégradation des habitats naturels ou semi-naturels, de la surexploitation des ressources naturelles renouvelables, des pollutions, du changement climatique et de la diffusion d’espèces exotiques envahissantes.

Depuis le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, la réduction de la perte de la biodiversité est un objectif récurrent des instances internationales aussi bien que nationales. La dernière Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, qui s’est déroulée à Nagoya en octobre 2010, a notamment débouché sur l’adoption d’un plan stratégique pour lutter contre la perte de biodiversité d'ici à 2020. Parmi ses différentes cibles, la réforme, la suppression ou la réduction des incitations publiques nuisibles à la biodiversité a été confirmée comme une priorité : elle constitue l’objet de cette note, centrée sur le cas français.

Au sommaire :

  • La biodiversité, pilier du développement durable
  • Un capital exceptionnel mais menacé
  • Une prise de conscience politique
  • Réviser les aides publiques dommageables à la biodiversité
  • Les cinq grandes causes d'érosion de la biodiversité
  • Quelques propositions de réforme des aides publiques dommageables
  • Auteurs : Géraldine Ducos, département Développement durable et Guillaume Sainteny, maître de Conférences à l’École polytechnique, président du groupe de travail sur les aides publiques à la biodiversité.
    Avec l’aide de Jean-Michel Salles, INRA, ainsi que de Dominique Auverlot et de Jean-Luc Pujol, département Développement durable

Contact Presse :
Jean-Michel Roullé, Responsable de la Communication
Tél. 01 42 75 61 37 - jean-michel.roulle@strategie.gouv.fr

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