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La mesure du déclassement : informer et agir sur les nouvelles réalités sociales

La mesure du déclassement : informer et agir sur les nouvelles réalités sociales

09/07/09

Il est devenu courant d’affirmer que « l’ascenseur social est en panne », voire qu’un « descendeur social » s’est mis en marche. Un quart des trentenaires et des quadragénaires se retrouverait plus bas dans l’échelle sociale leurs parents.

Faut-il s’inquiéter de ce phénomène ? Commandé peu après son arrivée par Nathalie Kosciusko-Morizet, ce rapport propose de prendre la mesure du déclassement et de cerner ses principaux facteurs. Il fait le choix de ne pas traiter le déclassement comme un phénomène homogène. Il propose d’en séparer les multiples aspects, objectifs ou subjectifs, pour distinguer les différents leviers opérants de classement, de déclassement et de reclassement dans la société française : les dynamiques de mobilité sociale, le déclassement scolaire, la perception du niveau de vie et la situation des classes moyennes, le logement, le surendettement.

Il apparaît en effet que le déclassement est moins objectif, qu’affaire d’opinion et d’une forte appréhension face à l’avenir. Cette étude s’attache à comprendre l’impact social et sociétal du phénomène : le déclassement est un aiguillon pour approfondir la réforme de l’État-providence dans le sens d’une meilleure sécurisation des trajectoires de vie. Il ne doit pas être surestimé, ni dans son ampleur, ni dans ses effets sociopolitiques : la tentation du repli ou, a contrario, le potentiel de mobilisation qui lui sont attribués restent discutés.

Au-delà des différents constats, le rapport propose des recommandations pour aider les responsables publics à réduire « le malaise autour du déclassement » qui s’observe actuellement dans l’opinion publique. Il préconise notamment de préparer la sortie de crise par le dessein d’un nouveau modèle de croissance et plus orienté vers le long terme.

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