L'espace presse

L’Union européenne s’est fixé à l’horizon 2020 un objectif de 75% de taux d’emploi féminin. Si des progrès considérables en termes d’accès à l’éducation et à l’emploi ont été réalisés au cours des quatre dernières décennies, les femmes restent pénalisées face à et dans l’emploi, en raison d’inégalités structurelles liées pour partie aux stéréotypes de genre. La segmentation du marché du travail entre les hommes et les femmes en est l’un des principaux exemples.

A cet égard, la crise de 2008 en a révélé le haut niveau dans l’UE-27. A court terme, ses conséquences ont été paradoxalement plus néfastes pour l’emploi des hommes, plus représentés dans les secteurs fortement touchés par la crise, tels que l’industrie ou la construction. Toutefois, à partir de 2011, ces disparités hommes/femmes s’estompent, alors que les ajustements budgétaires pourraient, selon les pays, peser sur l’emploi féminin en raison de leur incidence sur l’emploi public.  

Comment expliquer la segmentation sectorielle des marchés du travail ? Quels ont été ses effets sur l’emploi féminin et masculin durant la crise ? Peut-on anticiper ces évolutions ?

Dans cette note, le CAS propose une étude complète et détaillée des mécanismes à l’œuvre dans ce phénomène de segmentation du marché du travail. Ses conséquences, ici analysées éclairent les enjeux d’une action de court et long terme.

ATTENTION : Evénement annulé

La publication de cette note d'analyse est reportée la semaine du 17 décembre